Le groupe rebelle du M23 continue encore d’occuper certaines localités de la République démocratique du Congo, alors que cela fait déjà plusieurs semaines depuis qu’il lui avait été demandé un cessez-le-feu immédiat et un retrait dans des localités qu’il occupe, conformément à la résolution du mini-sommet de Luanda, tenu en Angola.
Ils avaient cependant annoncé leur retrait de la cité de Nyamilima, il y a quelques jours, mais d’après les sources locales ils renforcent leurs positions dans le territoire de Rutshuru. C’est depuis vendredi dernier, qu’est observée cette situation sur les axes Tongo, Mulimbi, Kishishe, Bwiza, Mabenga-Rwindi et sur la colline de Nyundo, à Kibumba.
Dans ce contexte, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu en audience, le vendredi 20 janvier, dans son bureau de l’ambassade de la RDC en Belgique, le Général Wesley Clark, ancien officier supérieur des forces armées des États-Unis et spécialiste des questions de sécurité.
Rien a été révélé par des sources officielles à l’issue de cette rencontre. Plusieurs sources proches du pouvoir parlent d’un changement de la donne de la guerre qui sévit dans l’est du pays, imposée par le M23, soutenu par le Rwanda. Le chef de l’État congolais serait sur le point de passer à la vitesse supérieure, à tel point qu’à avoir besoin de l’expérience de Wesley Clark, lui qui a eu une brillante carrière militaire.
Wesley Clark a reçu des nombreuses décorations durant 34 ans de carrière dans l’armée et au département de la défense, parmi les quelles, la médaille présidentielle de la liberté, il commanda notamment l’opération « Allied Force » soit Force alliée en francais durant la guerre du Kosovo en tant que Commandant du grand quartier général des puissances alliées en Europe de l’OTAN de 1997 à 2000.