Kinshasa, 14 novembre 2024 – Le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a exprimé sa détermination à améliorer la gouvernance du secteur minier congolais, lors de son intervention à la chambre basse du Parlement. Répondant à une question orale avec débat posée par le député national Trésor Lutula Mutiki, le ministre a détaillé les efforts en cours pour assainir les pratiques minières dans les territoires de Mwenga, Shabunda, et Fizi, situés dans la province du Sud-Kivu.
Des préoccupations sur l’exploitation minière irrégulière
Le député Lutula Mutiki a mis en lumière plusieurs préoccupations concernant les activités minières irrégulières dans la région. Il a notamment dénoncé l’implication de sociétés étrangères, principalement chinoises, accusées de bafouer les dispositions du Code et du Règlement Minier en vigueur. Ces activités non conformes constituent, selon lui, un frein au développement économique local et national, en privant l’État congolais de recettes fiscales importantes.
Les débats parlementaires ont permis à d’autres élus nationaux de soulever diverses questions sur la gouvernance minière globale. Ils ont salué les avancées significatives observées depuis l’entrée en fonction de Kizito Pakabomba, tout en appelant à des mesures plus strictes pour renforcer la transparence et la régulation du secteur.
Alignement avec la vision du Chef de l’État
Le Ministre des Mines a réitéré son engagement à s’aligner sur la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi, qui considère le secteur minier comme un levier stratégique pour le développement économique et social de la RDC. « Notre objectif est de transformer le potentiel minier de la RDC en une véritable richesse pour tous les Congolais », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance dans l’exploitation des ressources minières.
Défis et perspectives dans le Sud-Kivu
Kizito Pakabomba a évoqué les défis considérables auxquels fait face l’exploitation minière dans les territoires de Mwenga, Shabunda, et Fizi. Ces régions, riches en minerais précieux, devraient constituer des sources importantes de revenus pour le pays. Cependant, le ministre a reconnu que le manque de régulation, les problèmes de sécurité, ainsi que le non-respect des normes environnementales et sociales posent des obstacles majeurs au développement durable de cette industrie.
Le ministre a également assuré que des mesures concrètes seront prises pour encadrer et réguler les activités minières dans le Sud-Kivu. Il a annoncé l’intensification des contrôles des sites miniers et la mise en œuvre de sanctions strictes contre les exploitants qui ne respectent pas les lois en vigueur.
Une dynamique de changement pour le secteur minier
Les réponses du Ministre des Mines ont suscité des réactions positives parmi les parlementaires, qui ont reconnu les efforts en cours pour améliorer la gouvernance du secteur minier. Plusieurs élus ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès réalisés et ont encouragé le ministre à poursuivre ses réformes pour maximiser les retombées économiques des ressources minières en faveur de la population congolaise.
En conclusion, Kizito Pakabomba a réaffirmé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire du secteur minier congolais un moteur de développement durable et inclusif. « Nous allons redoubler d’efforts pour que les richesses minières de notre pays profitent avant tout aux Congolais », a-t-il déclaré.
Ce discours s’inscrit dans une dynamique de réforme continue visant à accroître la transparence, améliorer la gestion des ressources naturelles et renforcer la contribution du secteur minier à l’économie nationale.