Dans la soirée du 17 mars 2024, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie pour une cinquième fois consécutive, avec une impressionnante majorité de 87% des voix. Les premiers résultats officiels ont été annoncés après la clôture des bureaux de vote, confirmant ainsi la domination sans équivoque de Poutine sur la scène politique russe pour les six prochaines années.
Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes par le Centre russe de recherche sur l’opinion publique (VCIOM), le président sortant a remporté un soutien massif de la population, malgré quelques manifestations symboliques d’opposition signalées devant certains bureaux de vote. Cette élection a été marquée par l’absence de concurrents crédibles, notamment après le décès d’Alexeï Navalny, principal opposant de Poutine, en détention le mois précédent.
Alors que la France a salué le courage des opposants russes et que l’Union européenne a dénoncé le processus électoral, qualifiant le scrutin de « répression et intimidation », d’autres grandes puissances telles que la Chine et l’Inde ont félicité Vladimir Poutine pour sa victoire. Ces réactions contrastées témoignent des divisions internationales face à cet événement majeur.
Pour l’Union européenne, cette élection présidentielle ne répond pas aux normes d’un scrutin libre et équitable, soulevant ainsi des préoccupations quant à la légitimité du processus démocratique en Russie. Cependant, la reconnaissance de la victoire de Poutine par des pays comme la Chine et l’Inde soulève des questions sur la diversité des perspectives internationales concernant la gouvernance russe.