En visite de travail en République Démocratique du Congo, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a multiplié les contacts avec différents acteurs de la vie nationale. Après ses échanges dans le cadre institutionnel, notamment avec les bureaux des deux Chambres du Parlement congolais, Jean-Pierre Lacroix a conféré le mercredi dans la soirée avec la délégation de l’Union Sacrée de la Nation représentée par les grandes composantes de cette plateforme qui soutient la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Il s’agit notamment de l’AFDC, l’UDPS, Ensemble pour la République, MLC et le PALU.
À cette occasion, les échanges ont tourné autour du processus électoral et de la paix dans l’Est du pays. Modeste Bahati, qui a parlé au nom de la majorité au pouvoir, a réaffirmé la volonté du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
« L’union sacrée de la nation est venue répondre à l’invitation du Secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des questions de maintien de la paix et nous avons d’abord préféré l’écouter, parce que nous sommes préoccupés par la situation sécuritaire à l’Est du pays. Nous sommes aussi préoccupés par des questions de développement, sans oublier le processus électoral », a indiqué Modeste Bahati, le Coordonnateur de l’union sacrée de la nation.
Et de préciser que nous avons tenu à affirmer que le chef de l’État est résolument engagé pour qu’on puisse organiser les élections dans le délai, c’est-à-dire, d’ici 2023. Mais également, il tient à ce que l’Est du pays, mais également tout le pays entier soit pacifié. D’où nous saluons l’apport de tous nos partenaires extérieurs qui peuvent venir se joindre pour que nous arrivions à cette paix durable sans laquelle rien ne pourra être fait pour répondre aux attentes de notre population.
Soulignons que le Secrétaire général adjoint des Nations Unies a consulté toutes les couches de la société pour se faire une idée de la situation générale du pays. Les représentants de l’opposition et les acteurs de la société civile ont aussi échangé avec Jean-Pierre Lacroix.