Mme Silvia Testa, éducation manager au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a, au nom du représentant pays de cette agence onusienne en RDC, lancé vendredi la campagne nationale de communication et de plaidoyer intitulée : « Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et d’avoir un enseignement de qualité », à Fleuve hôtel, dans la commune de la Gombe.
Mme Testa qui s’exprimait au cours d’une rencontre d’informations à l’intention des parlementaires et ses partenaires, a fait savoir que cette campagne s’intègre dans les priorités mondiales de plaidoyer de l’UNICEF (2021-2025) concernant l’éducation, et particulièrement la réponse a la crise de l’apprentissage, en mettant l’accent sur les enfants les plus vulnérables et marginalisés.
Elle a fait savoir que cette campagne se présente comme un soutien des Objectifs de développement durable (ODD) et particulièrement l’objectif 4 qui stipule : « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».
Mme Testa a reconnu des avancées remarquables fournies par le gouvernement de la RDC, relatives à la promotion de l’éducation, tels que l’adoption d’une stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025, qui inclut des réformes majeures pour la gratuité de l’éducation primaire et l’augmentation de l’allocation budgétaire progressive à partir de 2020.
« L’UNICEF accompagne la RDC dans la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’Éducation et de la formation 2016-2025. Des résultats positifs en termes d’accès universel sont déjà visibles. Le taux net de fréquentation est passé de 52 % en 2001, à 78 % en 2018. Ce qui est louable pour l’intérêt des enfants congolais », a-t-elle dit, avant de rappeler des défis à relever dans le système éducatif congolais.
Pour elle, la présence des parlementaires à cette rencontre montre, d’une part, à quel point la question liée à la qualité de l’éducation des enfants congolais, d’autre part, témoigne leur disponibilité et volonté de s’engager pour que ces derniers partent à l’école en bénéficiant d’un enseignement de qualité.
De son coté, la députée nationale, Christelle Vuanga, a fait savoir que la question de l’éducation est existentielle, elle exige des moyens nécessaires pour que les enfants évoluent des bonnes conditions. « Nous avons parlé de la gratuité qui doit être dissociée de la politique et d’une loi spécifique sur la gratuité de l’enseignement. En tant que parlementaire, nous dévons savoir qu’est ce qui se passe à travers ses prérogatives, le contrôle et le vote », a-t-elle conclu.