Trois jours après l’issue houleuse du match entre le Maroc et la RD Congo, la Confédération africaine de football (CAF) a rendu son verdict sur l’altercation entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et le défenseur congolais Chancel Mbemba.
L’enquête de la CAF, initiée après les incidents survenus à la fin du match du groupe F dimanche dernier, a conclu que Walid Regragui était le seul responsable de l’incident. En conséquence, la CAF a infligé une suspension de quatre matchs à Regragui, dont deux avec sursis. Cette sanction signifie que le sélectionneur marocain ne pourra pas occuper le banc ce mercredi soir contre la Zambie, et il pourrait être privé de son rôle jusqu’aux quarts de finale si son équipe atteint cette étape.
La Fédération Royale Marocaine de Football a immédiatement réagi en annonçant son intention de faire appel de la décision de la CAF, qualifiant cette sanction d’« incompréhensible » dans un communiqué officiel.
« À l’issue de la décision contraignante de la Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football (CAF) de suspendre l’entraineur de l’équipe Nationale Marocaine « A », M. Walid Regragui pour quatre matchs dont deux avec sursis après les actes qui se sont produits à l’issue du match Maroc-RDC (1-1), la Fédération Royale Marocaine de Football a décidé d’interjeter appel de cette décision incompréhensible en raison du fait que le coach Regragui n’a enfreint à aucun moment l’esprit du Fair-play », a déclaré la fédération marocaine.
Cette décision de la CAF crée une onde de choc dans le monde du football africain, mettant en évidence la tension croissante entre les équipes participantes à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). L’appel de la fédération marocaine promet d’ajouter une dimension controversée à cette affaire, mettant en lumière les enjeux émotionnels et sportifs de la compétition continentale.