Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi prend part aux travaux de la XXIIIe édition du forum économique de Davos (Suisse) depuis le mardi 16 janvier 2023. Le président est accompagné des ministres des Finances, de l’Environnement et des Mines.
Félix Antoine Tshisekedi a répondu à plusieurs questions au cours de son intervention au panel relatif aux infrastructures pour une économie de l’énergie propre. Notamment celle d’une ressortissante Rwandaise, lui demandant son implication et de se faire aider pour la maison dans la région des grands lacs.
« Il y a eu au mois de novembre une discussion qui a abouti à une définition d’une feuille de route pour sortir de cette crise. La réunion a eu lieu à Luanda en présence surtout de la RDC et du Rwanda. Il a été convenu une feuille de route qui a décrété le cessez-le-feu et un retrait immédiat du M23 soutenu par le Rwanda le 25 novembre pour le début du retrait. Le 15 janvier on devrait constater l’achèvement de ce processus. Figurez-vous que le M23 est toujours dans certaines localités prises à la RDC », a répondu le chef de l’État Congolais.
Sans équivoque, le président Felix Tshisekedi remet la responsabilité de l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo au Rwanda.
« A cause de certains voisins aux velléités belligérantes que cela est difficile à réaliser. Le problème aujourd’hui de l’insécurité dans la région des grands lacs s’appelle le Rwanda », a-t-il chargé.
Pour lui, la pression de la communauté internationale n’a pas permis au troupe M23 à quitté les zones qu’il occupe à l’Est de la République Démocratique du Congo.
« Malgré la pression de la communauté internationale, ce groupe fait semblant de se retirer et se redéploie dans d’autres zones. Je vous apprends que depuis lors il y a eu un massacre des innocents à Kishishe pour pousser la population à se déplacer de cette localité qui regorge des matières précieuses », a t’il regretté
Signalons que, malgré l’annonce de départ des rebelles M23 dans les localités telles que Kibumba, la population résident ces coins alertent sur l’augmentation en nombre de ces forces du mal, qui se déploient dans d’autres zones.