Des tensions politiques éclatent au sein du parti Ensemble pour la République, fondé par l’opposant congolais Moïse Katumbi, suite à la suspension de Francis Kalombo de son poste de coordonnateur à Kinshasa. Cette décision, prise par le Secrétaire Général du parti, Dieudonné Bolengetenge, a provoqué une réaction forte de la part de Kalombo, qui a organisé une conférence de presse pour dénoncer ce qu’il qualifie d’action illégale.
Dans une déclaration publique faite ce samedi 11 mais 2024, Francis Kalombo a contesté la légitimité de sa suspension, affirmant son statut de cofondateur du parti et son rôle de porte-parole adjoint de Moïse Katumbi. Il a également critiqué le Secrétaire Général du parti, le qualifiant de « méconnu du grand public » et soulignant son échec présumé dans sa mission au sein du parti.
Kalombo a souligné que la suspension violait les statuts du parti, précisant que les coordonnateurs sont nommés par le président du parti et non par le Secrétaire Général. Cette contestation ouverte met en lumière les divisions internes au sein d’Ensemble pour la République et soulève des questions sur la direction et la cohésion du parti.
En signe de protestation, Francis Kalombo a démissionné de son poste de Coordonnateur d’Ensemble pour la République à Kinshasa, tout en affirmant son engagement continu aux côtés de Moïse Katumbi pour l’intérêt du parti. Cette décision laisse entrevoir des défis à venir pour le parti, alors qu’il tente de maintenir son influence en tant que principale force de l’opposition en République démocratique du Congo.
La suspension de Kalombo s’ajoute aux départs récents d’autres membres clés du parti, y compris Jacky Ndala et Augustin-Abel Amundala de la Jeunesse Ensemble pour la République, mettant en évidence des tensions croissantes au sein de l’organisation politique dirigée par Moïse Katumbi.