De l’Equateur, à Kinshasa, Kongo central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et à Tshuapa, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs par la CENI se poursuit en dépit de certaines erreurs constatées par ces derniers.
Un tsunami de revendications a envahi Twitter, Facebook, TikTok et YouTube. Des photos de cartes d’électeur truffées d’erreurs circulent sur la toile avec des commentaires sur la mauvaise qualité de travail des opérateurs de saisie.
Après Félix Tshisekedi, un autre challengeur de premier plan s’est enrôlé. Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), a suivi les pas de son concurrent direct à la présidentielle, ce mardi 27 décembre à Kinshasa.
Le coordonnateur du présidium de la coalition Lamuka fustige le retard dans l’ouverture de certains centres de la CENI. « Plusieurs centres dans la première aire opérationnelle ne sont toujours pas encore ouverts, faute de kits », décrie-t-il.
Plusieurs autres requérants ont dénoncé aussi la manière dont cette opération est menée. Ils ont constaté, avec le regret, l’absence des kits d’enrôlement dans plusieurs centres. « Dans notre centre à Kinsuka, il n’y a qu’une seule machine et l’opération prend beaucoup de temps », a déploré un enrôlé qui a passé plus de 30 minutes devant l’agent de la CENI.
La qualité de la carte est remise en cause. « La qualité de la carte qui m’a été délivré, on dirait une copie. L’image est en noir et blanc. Au fur et à mesure qu’on avance, la qualité diminue », a fait remarquer l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Fridolin Ambongo.