La 8ème édition de la Semaine française de Kinshasa a débuté le 24 avril et s’est conclue le 26 avril 2024, marquant un moment clé dans le dialogue entre la République démocratique du Congo (RDC) et la France. Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIFC), cet événement annuel a rassemblé des représentants du gouvernement, du secteur privé et de la société civile pour discuter des défis et des opportunités qui se présentent.
L’un des points centraux de la discussion a été la nécessité urgente de diversifier l’économie congolaise, actuellement trop dépendante du secteur minier. Les participants ont souligné l’importance de développer d’autres secteurs tels que l’agriculture, l’agroalimentaire et le tourisme pour créer des emplois et stimuler la croissance économique. Cette diversification est vue comme essentielle pour réduire la vulnérabilité aux fluctuations des prix des matières premières.
Un autre sujet crucial abordé lors de la Semaine française a été la question de la gouvernance du secteur minier. Les intervenants ont plaidé en faveur d’une meilleure transparence et d’une gestion plus efficace des revenus miniers afin de garantir que ces ressources profitent à l’ensemble de la population congolaise. La lutte contre la corruption et l’amélioration de la responsabilité sociale des entreprises ont été identifiées comme des priorités clés dans cette démarche.
Par ailleurs, la transition énergétique a été au cœur des débats, avec un appel pressant au développement de sources d’énergie renouvelable en RDC pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles. Les participants ont souligné les opportunités offertes par cette transition, notamment en termes de développement de nouvelles filières minières liées aux minéraux critiques nécessaires à la production d’énergies renouvelables.
La Semaine française de Kinshasa a été un forum crucial pour éclairer les voies possibles vers un secteur minier congolais plus durable, équitable et prospère. Les discussions qui ont eu lieu lors de cet événement devraient servir de base solide pour des actions futures visant à répondre aux défis complexes auxquels est confrontée la RDC dans cette ère de transition économique et énergétique.