Alvin Mambele

Kinshasa, 20 mars 2025 – Face aux critiques concernant un prétendu bradage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’un contrat avec les États-Unis, Alvin Mambele, président de la fondation FONAM, a pris la défense du président Félix Antoine Tshisekedi. Il affirme que le chef de l’État cherche à instaurer une nouvelle dynamique basée sur une gestion responsable et transparente des ressources naturelles, consolidant ainsi la souveraineté nationale.

Dans une tribune publiée ce vendredi 14 mars à Kinshasa, Alvin Mambele expert en ressources naturelles déclare : « Contrairement aux fausses accusations, les échanges en cours avec les États-Unis ne visent en aucun cas à brader nos richesses. Ils s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des capacités nationales, de modernisation du secteur minier et de maximisation des retombées économiques, tant pour les populations directement impactées par l’exploitation de nos ressources que pour l’ensemble du peuple congolais. Le cobalt, le cuivre et nos autres ressources stratégiques ne font l’objet d’aucun troc, mais sont soumis à une gestion rigoureuse et réfléchie, à mille lieues des pratiques opaques et des magouilles qui ont marqué notre passé ».

Il ajoute que l’objectif du président Tshisekedi est de garantir que les richesses de la RDC profitent aux Congolais et non à une élite corrompue ou à des intérêts étrangers dissimulés sous des discours trompeurs. « Le Congo n’est pas à vendre », insiste-t-il.

Mambele critique également les opposants et activistes qui tentent de présenter le président Tshisekedi comme un homme faible cherchant l’aval des puissances étrangères, affirmant qu’ils projettent sur lui leurs propres trahisons passées.

Cette prise de position intervient alors que la RDC cherche à renforcer ses partenariats internationaux tout en assurant une gestion équitable et transparente de ses ressources naturelles, essentielles pour le développement économique du pays.